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 Chronique du Haut-Roi Thorin Marteau de Vengeance.

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NemesIIS




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Date d'inscription : 04/02/2016

Chronique du Haut-Roi Thorin Marteau de Vengeance. Empty
MessageSujet: Chronique du Haut-Roi Thorin Marteau de Vengeance.   Chronique du Haut-Roi Thorin Marteau de Vengeance. I_icon_minitimeMer 17 Fév - 2:49

/!\ Avertissement/!\

Spoiler:
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«  Leurs idées si lumineuses les empêchent de voir ce que nous bâtissons dans l‘Ombre ».

- Proverbe nain.

Longue et tragique est l’histoire du peuple Nain, aussi, serait-il prétentieux de pouvoir en retranscrire l’intégralité. Néanmoins, à partir des récits de nos vieilles barbes, et des nombreux ouvrages (Livres des Rancunes, Livres du Souvenirs etc.…) des Nains, mais aussi des différentes races,  on peut tâcher d’en retracer les grandes lignes. Le très précieux ouvrage  L’ascension du Haut-Roi Thorin Marteau-de-Vengeance  écrit par le Gardien du Savoir Lorek Tharnir de la Bibliothèque Ancestrale de Khazad Mornarluhn, (qui vécu une partie de la vie du Haut-Roi) est un témoignage très éclairant et vivant de l’Histoire des Nains de la Colonisation d’Ementhyr jusqu’à nos jours. Une grande partie du manuscrit runique (retranscrite dans la partie « Le Temps du Jugement » traite de la période contemporaine, ce qui explique que celle-ci soit plus détaillée malgré sa période relativement courte (en comparaison du « Temps des Malheurs » qui couvre une période de plusieurs siècles). En voici un [long] extrait traduit en langue commune (Pour les plus pointilleux de nos lecteurs qui s’offusqueraient d’une traduction approximative, la version originale de cet ouvrage est disponible en langue Khazalide à la bibliothèque Ancestrale de Khazad Mornarluhn).

Plan complet :

Le Temps des Bâtisseurs.
I - Un nouveau départ (Fondation)
II  - Vers Maharbaal
Le Temps du Malheur.
I - Guerre Civile Humaine
II - La Peste Noire
III - Les Persécutions
IV - L’Isolement
V - La Trahison.
Le Temps du Renouveau.
I - La Découverte de l’Epice
II - La Prospérité retrouvée

Le Temps du Jugement
I – Mort du Haut-Roi Lorgrim
II – Ascension et Chute de Karadraath
III – Ce qu’un Dragon, d’un Mineur peut apprendre.
IV - De l’Ombre naquît un Roi.
Annexe : Premières Mesures de Guerre.

LE TEMPS DES BÂTISSEURS
I - Fondation, Un nouveau départ.

« De temps immémoriaux, nos ancêtres Nains quittèrent leur foyer d’origine sans qu’on puisse retrouver trace de l’emplacement de ce lieu aujourd’hui. Il se peut que des archives aient été perdues pendant leur Exode, ou qu’ils prirent soin de faire disparaître les indices à ce sujet pour nous protéger. Quoi qu’il en soit, un véritable Nain n’abandonne jamais son foyer, sauf si celui-ci vient à être détruit sans possibilité de le reconstruire (cas d’une infestation de monstres du chaos, ou d’une destruction par un dragon ou encore l’éruption d’un volcan). Ne doutant pas de l’ancestrale gloire de nos aïeux (beaucoup de faits attestés sont ainsi décrits dans des ouvrages disponibles aux quatre coins d’Ementhyr), nous privilégions donc cette hypothèse.
De ce qui est écrit dans « Les Jours de l’Exode » (seul ouvrage historique approuvé par Humains, Elfes et Nains, rédigé par le conteur Morgrim Malgrimsson), Nos ancêtres voyagèrent par la Mer pour établir leur nouveau foyer sur les terres actuelles de l’Empire, par le détroit que nous appelons encore « L’estuaire des Colons ». Les Terres qu’ils partageaient avec les humains et les elfes étaient certes fertiles, mais néanmoins peu dignes d’intérêt pour des Nains, aussi, malgré l’amitié qui s’était liée pendant leur Exode forcé, nos aïeux décidèrent de partir à la recherche d’une Terre plus accueillante. Idéales pour les Umgis (humains) doués pour l’agriculture, et remplie de ces forêts qu’apprécient tant les Elgis (elfes), ces terres sont de véritables plaines, dépourvues pour la plupart du moindre minerai inférieur et très peu rocheuses, il n’est donc pas étonnant que nos anciens aient préféré les quitter pour explorer les Monts de Maharbaal d’où votre serviteur écrit avec fierté c’est quelques lignes .
II – Vers Maharbaal.
Treize Cités furent fondées. Aujourd’hui la plupart de celles-ci ne sont plus (mais nous y reviendront). La plus ancienne et la plus massive est Khazad Mornarluhn. Aujourd’hui encore elle est le joyau et le centre du pouvoir des Nains. Son nom : « Ombrelune », en langue commune aurait deux origines : La première du fait que la plus haute tour de la Cité-Forteresse s’étend au-delà des nuages, et a donc une ombre d’une taille considérable, (exagérément évoquée par les marchands des autres races, de passage dans la Cité comme « semblable à celle de la lune ». La seconde explication viendrait du fait que Khazad Mornarluhn soit si peuplée que des Nains y vivent de « l’Ombre » (Ce que nous Dawis appelons « Le Souterrain », notre voie sous terre) jusqu’à la « Lune », en fait jusqu’au sommet de la Tour du Roi, en haut du « Mont des Serments » que certains pourraient croire comme « touchant la lune ».
Pendant plusieurs siècles l’histoire de notre peuple s’est ainsi résumée à la construction de ces treize cités et aux échanges commerciaux qui les accompagnaient. C’était une ère de prospérité croissante ponctuée de rares règlements de rancune entre les cités rivales.
Puis la paix si chère à nos yeux prît fin.

Le Temps des Malheurs.
I - Guerre Civile Humaine.
Tout commença avec la guerre de succession qui ravagea les contrées humaines. Je tairais bon nombre de détails à propos de la guerre qui déchira l’Humanité, parce qu’elle n’est pas l’objet central de mon récit, et qu’il existe à Khazad Mornarluhn bon nombre de livres très bien documentés sur le sujet. Ce que chaque nain doit savoir, c’est que notre amitié avec les Humains dure désormais depuis plusieurs siècles, et que seul un briseur de serments sans nom viendrait remettre en cause leur loyauté, cette amitié de longue date dût naître dans le sang, et seul le sang pourra la remettre en cause. Néanmoins l’histoire de nos deux peuples aurait pu prendre des tournants bien plus dramatiques.
Lorsque l’héritier légitime du trône des Humains, qui deviendrait plus tard l’Empereur Tylas, vînt rencontrer le Haut-Roi de Maharbaal Hurgar « Heaume-Hurleur », beaucoup de questions se posèrent sur l’attitude à adopter envers Tylas,  ses partisans et ses adversaires.. Les rois des treize cités ne parvinrent à aucune entente, tous faisant prévaloir leurs intérêts propres sans plus de considérations sur « les affaires des Umgis ». La décision finale revînt donc au Haut-Roi qui conversa avec Tylas pendant plusieurs heures, afin d’évaluer sa personne, et de pouvoir engager sa parole sur une conviction solide. Tylas et Hurgar furent les seuls à connaître le contenu des discussions et les emportèrent à jamais bien des années plus tard. Néanmoins, Hurgar Heaume-Hurleur avait vu en Tylas un homme d’une grande valeur et lui remît dans une cérémonie le titre de « Dawongi » (« Ami des Nains », un titre que très peu de personnes parmi nos alliés peuvent se targuer de posséder, qui permet à tout « ami » d’être considéré avec les plus grands honneurs lorsqu’il se trouve sur nos terres, en plus d’être assisté par les nôtres ou qu’il se trouve s’il est dans le besoin. Le lendemain, Le Heaume-Hurleur résonna une fois de plus dans le Hall des Rois, dans un discours à l’envergure du personnage, mêlant Serment, Gloire, Guerre et Nécessité d’une Alliance avec Tylas. L’héritier Humain désormais ami des Dawis, fût acclamé et la Guerre à ses rivaux fût déclarée sous l’approbation unanime de nos valeureux guerriers.
La défaite des barons opposés à Tylas fût rapide et franche. Les Humains sont des êtres qui savent s’adapter à beaucoup de situations, mais leurs courte vie les empêchent de maîtriser beaucoup de techniques qu’elles soient artisanales ou militaires. Ceux qui jurèrent de servir Tylas et de servir la paix entre nos deux races furent épargnés, et leurs descendants peuvent librement vivre leurs vies aujourd’hui sur les routes menant aux Monts de Maharbaal. Les autres furent annihilés par une puissance de feu qu’ils n’imaginaient même pas, et par le tranchant du Gromril de nos haches.
Malheureusement, les réjouissances avec nos alliés furent très courtes, et des temps encore plus sombres s’annonçaient.

II – La Peste Noire.

D’où apparu la Peste Noire, nul ne le sait. Personne sur Ementhyr, pas même le plus érudit des elfes, n’est capable de dire si cette maladie qui ronge tellement d’êtres est un mal d’origine naturelle ou chaotique (Nous savons que certaines tribus parmi celles qui ont succombé aux Dieux Noirs aiment répandre des malédictions qui provoquent des maux semblables avec une grande contagiosité). Comme un baroud de déshonneur, les derniers partisans des ennemis de Tylas qui s’étaient retranché dans des lieux sûrs, profitèrent du fait que cette horrible affection ne puisse nous toucher de part notre résistance bien connues aux maux de ce monde, (et à une cupidité fantasmée par les plus ignares des partisans des ennemis de Tylas) pour lancer la rumeur que nous aurions empoisonné nos alliés afin de nous approprier leurs terres.
Tout humain qui a un peu fréquenté des nains sait que nous ne sommes pas une race adepte de la magie, et aurait en temps normal hurlé de rire à la simple évocation de l’association nain/sortilège. Mais l’être humain à la mémoire plus courte que le Dawi lorsque la misère lui tenaille les côtes et qu’il voit mourir des milliers de ses congénères sans que ses dieux ne lui viennent en aide( parmi qui bon nombre de gens à même de faire taire ces rumeurs).

Puis vinrent les premières agressions.

III – Les Persécutions.
Tout commença lorsque, venus distribuer des vivres au nom du Haut-Roi Hurgar et des Nains, plusieurs marchands Dawis furent accueillis par des coups, visiblement par des humains entrés dans une rage indescriptible et hors de tout contrôle. L’évènement n’était pas parvenu aux oreilles de nos vieilles-barbes qu’une brasserie, des échoppes et des tavernes tenues par des Nains furent incendiées, et dans certains cas leurs propriétaires lâchement assassinés.
Les crimes perpétués empiraient de jour en jour, et certains Nains qui n’avaient jamais vécu dans les Montagnes durent se résigner à quitter leurs terres natales avec un goût amer.

Le roi Hurgar était certes un personnage aux réactions épidermiques, mais il fût heureusement assez sage pour écouter ses conseillers et ne pas tomber dans le piège qui lui était tendu par des êtres dont le nom ne doit être prononcé (afin que rien ne reste de leur existence).
L’affront devait cependant être puni, et le Thane Ulfar Rage-de-Drakk de Khazid Kolthingaz et Maître de la Guilde des Rangers fût donc mandaté par les rois des Treize Monts pour enquêter sur la mort des commerçants nains, et venger leur mort. Il partît avec quelques dizaines de compagnons à la recherche d’indices au sein même de la capitale humaine.
Après quelques autres provocations des ennemis du peuple nain, et du futur empereur Tylas, Ulfar et les siens avaient identifié un groupe dissimulé d’adorateurs d’une secte qui proféraient que « détruire Tylas et l’alliance avec les Nains sauverait les âmes des malheureux et leur promettrait un avenir radieux » (nous pouvons constater avec quels moyens nos ennemis conspirent contre notre peuple : puissent-ils tous aller nourrir les drakks !)
L’enquête aboutit à la « Nuit de la Réparation» ou nos aïeux combattirent côte à côte avec les forces de Tylas pour que soient jugés ces meurtriers adorateurs de ce qu’il y a de pire dans ce monde. Les meneurs identifiés furent tous capturés avant d’être décapités, Ceux des « suiveurs » qui regrettaient leurs actes furent jugés et emprisonnés, ceux qui crachaient ou lançaient des insultes furent tous exécutés à titre d’exemple. Telle est la récompense pour les ennemis des Nains.
Comme malgré tout, des incidents perduraient et que la plupart des Nains avaient de toute façon fui les murs de l’Empire naissant, Hurgar demanda à contrecœur que les derniers des nôtres quittent les villes humaines jusqu’à ce que le calme soit revenu.

IV - L’isolement.

Vînt alors une ère sombre pour les Dawis, Une ère d’isolement et de repli sur soi. Les portes donnant sur le monde de la surface furent scellées, les contacts avec les autres races limités au strict minimum. Seul L’Ungrin (Notre « Voie Souterraine »), fût maintenue pour permettre aux cités de commercer et d’échanger des informations entre elles.
Au bout de quelques années, les premiers stigmates de cet isolement forcé se firent ressentir. Certains biens commencèrent à manquer, et certaines cités commencèrent à théoriser que puisque le monde rejetait les Nains nous devrions faire de même avec les autres races. Cette étape idéologique les poussa ensuite à rejeter les Nains des autres Cités, ceux des autres clans, jusqu’au monde entier. Le rejet conduisit certains d’entre eux jusqu’à comploter sur la couronne du Haut-Roi qu’ils affirmaient être illégitime. C’est ainsi en un sombre jour d’Hiver que les Ténèbres envahirent les cœurs du peuple le plus résistant à l’appel des Divinités Noires.

V - La Trahison

Le roi Therek de Khazad Dolgaren (maudit soit son nom à jamais pour avoir trahi son propre sang !) était le plus exposé de tous ces nains. Il était le roi géographiquement le plus éloigné des Royaumes, et avait sombré dans le mal de l’or. Il avait finir par couper toute liaison avec les autres Cités liées par l’Undgrin. Les Conseils des Rois des 12 autres Khazads ne connaissaient pas ses plans à l époque, car chaque nain était submergé par cette pensée néfaste et égoïste qui envahissait les consciences.
Puis ce fût l’escalade vers l’horreur. Plusieurs Thanes furent retrouvés assassinés, des runes inconnues gravées sur leur corps. Le roi de Karag Orrud (« Le Mont des Flammes ») fût même assassiné en pleine célébration de son mariage. Toutes les cités étaient en alertes, mais au lieu de prendre du recul et de chercher à trouver le véritable coupable, celles-ci s’accusaient mutuellement, remontaient des rancunes antérieures à la construction des Cités de Maharbaal, et se préparaient à la guerre. Therek assura de son soutien les cités visées par les attentats qu’il mettait en place lui-même grâce à ses assassins semant les graines d’une guerre entre frères de sang pour parvenir à ses fins.  
Alors que plusieurs cités s’accusaient mutuellement, et ne se souciaient plus que d’accuser les autres de trahison, Le Roi-Traître de Dolgaren frappa de nuit sur plusieurs fronts. Il ne laissa que très peu de chance aux jeunes héritiers de ses victimes qui manquaient d’expérience, et de moyens de lutter. Divisées, les cités se riaient de voir leurs rivales tomber avant de sombrer à leur tour : Therek, lui, avançait.
Démontrant l’incapacité  du Haut-Roi à protéger les siens et par là même : sa toute-puissance, la Trahison de Therek résonnait dans les cœurs des Nains d’une manière abjecte, mais semait le doute dans leurs esprits, et s’il parvenait à vaincre Hurgar ?
Les Rois toujours debout et le Haut-Roi regroupèrent leurs guerriers, et les chefs de clans qui avaient pu fuir, pour mener un assaut d’une envergure sans précédent pour le peuple Nain. Ceux qu’on appelait les Zharr Dawis (les Nains Noirs) furent cependant rapidement accaparés par des révoltes au sein des cités capturées par Therek. Sa vénération pour le Chaos révélée par les cultes impies des ses guerriers et de leurs exactions morbides révolta bon nombre de clans sous son emprise forcée. Si elle ne suffisait pas à vaincre le Traître et ses alliés démoniaques, elles permirent de concentrer son regard vers les menaces intérieures pendant qu’Hurgar et les loyalistes avançaient.
Les combats durèrent plusieurs mois pendant lesquels des milliers de Nains moururent dans ce qui fût la plus grande Tragédie que connût notre peuple. Le Haut Roi parvint même à entrer en duel avec Therek lors d’une bataille au centre des Monts de Maharbaal. L’horreur nous frappa cruellement alors qu’ayant a réussi à blesser le traître, Therek fût sauvé par un démon qui frappa lâchement Hurgar qui s’écroula sans vie. Les troupes de Therek se retirèrent sur plusieurs kilomètres afin de pouvoir se regrouper, la bataille était gagnée pour nous mais nous perdîmes un de nos plus grands héros.
Lorgrim Hurgarsson, héritier du Haut-Roi reçut donc les sacrements et prononça l’éloge funèbre de son père. Son discours inspira à tous les nains libres une grande tristesse mais aussi une rancœur qui résonna dans tous les Halls de guildes de Maharbaal.  Plusieurs mois plus tard, la plupart des Khazads étaient libres et Lorgrim et ses gardes brise-fer (guerriers d’élites nains attachés à la protection du roi) atteignaient les Montagnes de Khazad Dolgaren avec une force de frappe jamais vue dans tout Ementhyr.

Les clans vaincus étaient désormais en première ligne prêts à venger leurs frères d’armes encore prisonniers. Des centaines de machines de guerre prenaient place sur les hauteurs des montagnes, catapultes dont les projectiles étaient arborés de runes de haine et de destruction, canons runiques aux boulets explosifs et autres machines incendiaires mortelles. L’idée était de ne laisser aucune chance à Therek et ces adeptes.
La voix de Lorgrim résonna à travers les montagnes. Il provoquait clairement Therek en combat singulier, pour venger son défunt père. Sa voix était emprunte d’une rage noire qui effraierait aujourd’hui encore bien des courtes-barbes. Bien entendu Therek se terra derrière ses murs et derrière son armée.

Des gyrocoptères survolèrent Khazad Dolgaren pour jeter des milliers de tracts, afin que les quelques nains qui serait restés fidèles au Haut-Roi puissent fuir la Sombre Cité sous l’emprise du Chaos. En réponse, les soldats de Therek catapultèrent les têtes de tous ceux qui ne s’étaient pas soumis à l’emprise des démons. Lorgrim ne donna qu’un seul ordre : « Tuez les tous et rasez cette forteresse impie jusqu’à la dernière pierre ! »
Les fils et frères des clans annihilés ne se firent pas prier.

Pendant trois jours et trois nuits, Khazad Dolgaren subit une pluie ininterrompue de projectiles incendiaires et explosifs. La Cité qui jadis faisait la fierté des Nains de Maharbaal révéla bien des stigmates du Chaos. Therek n’eût d’autre choi que de lancer ses armées au dehors s’il ne voulait pas finir enseveli. Mais des milliers d’arbalétriers jusque là cachés, apparurent du sommet des Montagnes et noyèrent les Zharr Dawis sous une pluie de carreaux qui éclipsa temporairement les rayons du crépusculaire soleil. Les démons se dématérialisèrent avec la mort des milliers d’adeptes qui les maintenaient sur ce plan d’existence, ou moururent criblés des pattes à la tête de carreaux d’arbalètes.

La victoire était totale, et le peu qui restait de Khazad Dolgaren fût réduit en poussière. Mais Therek était introuvable.

Il fût capturé par une troupe de rangers quelques semaines plus tard abandonné par ses maîtres démoniaques, seul face à la rage de toutes ses victimes. Les preuves étant accablantes, le procès tourna très court. Lorgrim le fît attacher à un poteau et les brise fer distribuèrent des poignards à lame courte, à tous ceux qui souhaitaient que justice soit rendue pour leurs pairs. Le Haut-Roi eu la préséance de venger son noble père, puis suivirent des centaines de nains. Therek mis plusieurs heures à agoniser, son corps fût exposé pendant plusieurs jours à l’entrée de Khazad Mornarluhn pour que tout voyageur puisse être au courant de la mort du Traître. Puis il fût décidé de brûler le cadavre afin qu’aucune trace de souillure du Chaos ne persiste dans les Monts de Maharbaal.

Ainsi meurent les rejetons du Chaos.

LE TEMPS DU RENOUVEAU.

Il fallût aux Nains plusieurs décennies pour se remettre de ces tristes évènements. Au bout de cinquante ans tout au plus, Plus aucune trace de la Tyrannie de Therek n’était désormais visible, si ce n’est qu’une Cité avait disparu des Montagnes de Maharbaal. C’est avec la reprise des échanges entre les Forteresses qu’une découverte allait annoncer une ère de prospérité pour notre race.

I - La Découverte de L’Epice

Des marchands humains plus aventureux que leurs prédécesseurs des dernières décennies décrirent dans nos Halls « L’Epice » comme capable de soigner la Peste Noire, et de conférer à certains de  grands pouvoirs magiques. Après démonstration sur des Humains affectés par la terrible maladie qui ronge Ementhyr, de nombreux Nains parmi nos pères voulurent s’en procurer, soit pour eux-mêmes, soit pour en faire le commerce. Si bien que les prix des marchands Humains grimpèrent très rapidement et leurs profits se contèrent en centaines de lingots d’or nain.

Quelle ne fût pas leur déception lorsque ceux qui avaient goûté à cette marchandise furent frappés de folies ou moururent dans de terribles souffrances. Rapidement les voix s’élevèrent contre ces marchands Humains, accusés d’être des agents des engeances des humains qui nous persécutaient.

Mais à la nouvelle de leur Emprisonnement, le seigneur humain qui régnait sur l’Empire nous assura de leur bonne fois en montrant les pouvoirs qu’avaient obtenu certains des leurs, et promis de dédommager toutes les familles de victimes naines en écoutant leurs demandes.
La colère ne se tût pas pendant plusieurs jours, mais nos parents n’éprouvaient pas de haine pour autant et commencèrent le deuil de leurs proches quand d’autres Nains, de la jeune génération souhaitaient partir sur les routes à la re-découverte du Monde d’Ementhyr.
Les marchands furent donc libérés suite à l’intervention de la Baronnie de Tyrasburg, mais l’Epice restait proscrite des murs des Cités-Forteresses du Royaume Nain.
Pendant quelques années, les Forteresses restèrent fermées aux autres races, mais la jeune génération d’alors (la mienne), et ses caravanes commerciales qui arpentaient les routes de l’Empire et des Contrées Elfiques revinrent avec des constats plus qu’inquiétants. Le Temps de l’Isolement nous avait empêchés de voir la tournure tragique d’Ementhyr. L’écrasement de la Brettonie par les forces affiliées aux Dieux Noirs emplît nos cœurs  d’une grande inquiétude. La fragilité de la société elfique qui avait dû
quitter ses forêts pluri-centenaires nous apparût comme une  tragédie de premier plan.

II - La prospérité retrouvée.
Malgré tout, notre peuple avait bien des secrets à offrir aux Humains et aux Elfes, et les échanges culturels et commerciaux redonnèrent un nouveau souffle aux Nains.
Aux Humains, nous offrîmes les secrets de la poudre noire, et plusieurs forgerons et maçons qui s’installèrent dans l’Empire leur montrèrent comment construire des remparts plus solides. Certes, les progrès des Humains ne leur permirent jamais de faire des murs aussi solides que ceux d’une forteresse naine, mais certains arrivaient à des constructions qui tenaient la route.  Aux elfes, nous offrîmes des armures runiques capables de protéger du feu des drakks et leur montrèrent quelques secrets de nos forgerunes pour purifier l’eau souillée par le Chaos.

Des liens très étroits se tissèrent entre Umgis, Dawis, et Elgis.
Nous comprîmes également l’intérêt d’alliances militaire durables alors que des dizaines de rapports des gyrocoptères et de nos rangers rapportaient l’extension considérable des Terres du Chaos. Des Hardes de milliers de bêtes assoiffées de sang parcouraient librement le monde jusqu’aux portes mêmes des Montagnes. Des guerriers dont seule l’âme dépassait en noirceur la couleur de leurs armures commettaient des exécutions et pillaient des villages, Des créatures longilignes dont la cruauté était le miroir inverse de la noblesse d’âme des hauts-elfes capturaient les humains qui vivaient près des côtes maritimes pour en faire des esclaves !

Comme toute construction se doit d’être payée, nous finançâmes des murs et des avant-postes aux abords de Maharbaal mais aussi au nord de l’Empire afin de prévenir les humains en cas d’attaque.

Mais s’apercevant du coût de ces alliances, Le Haut –Roi Lorgrim décida donc de convoquer les rois des Monts de Maharbaal pour qu’ils reconsidèrent leurs positions commerciales vis-à-vis de l’Epice. Pour la plupart ils étaient tous opposés à ce qu’elle puisse transiter librement au sein du Royaume, quel qu’en soit le prix futur.
Lorgrim de Khazad Mornarluhn souhaitait changer de cap après l’immobilisme de ses prédécesseurs dont son défunt père. Comme aucun accord n’avait été trouvé en quelques jours de discussion, il proposa que l’Epice des Marchands humains et elfiques, puisse traverser l’Undgrin en échange de son non-stockage et de sa non-prolifération au sein des Cités-Naines. Les rois approuvèrent finalement, , car ce compromis était à moindres frais et risques, et permettrait que l’or si cher à nos yeux afflue à nouveau dans les Halls des Trésors.

En échange d’une taxe à l’entrée et à la sortie du Royaume Sous-Terre comme nous l’appelons, les marchands des autres races bénéficiaient d’une voie beaucoup plus courte, et surtout très à labri des attaques des brigands. Cette taxe, en plus de remplir les coffres de nos forteresses, permettrait aussi l’emploi de gardes supplémentaires pour veiller à ce que l’Epice ne soit pas déversée sous nos murs par de potentiels ennemis des Nains. Tout le monde y trouva donc son compte même les marchands nains, qui pouvaient désormais transporter leur cargaison à travers Ementhyr et y ramener de nombreuses découvertes scientifiques, signant une véritable renaissance de la race des Nains.

Mais nous n’aurions pas pu prédire les changements tragiques qui survinrent pour nous faire entrer dans l’ère actuelle.

LE TEMPS DU JUGEMENT.

Lorgrim Hurgarsson, Haut-Roi de Khazad Mornarluhn et des Montagnes de Maharbaal était parti rejoindre ses ancêtres dans les Halls de l’Eternité. Sa mort avait surpris tout le monde. Il avait été mortellement blessé par une créature semblable à un Razorgor lors d’une partie de chasse, les gardes du roi n’ont pu empêcher la créature de l’atteindre mortellement avant de l’abattre.

Comme il n’avait encore aucun descendant, et qu’il n’avait aucun frère, il fallût réunir tous les Rois et Seigneurs Nains de Maharbaal dans un Conseil des Anciens (une tradition de notre peuple qui consiste à élire une nouvelle dynastie régnante).

Au bout de plusieurs jours, aucun de ces souverains n’arrivait à obtenir la prééminence sur les autres. Si chacun avait des arguments solides (richesse, sagesse, armée, caravanes commerciales sur Ementhyr), aucun ne parvenait à obtenir une voix au Conseil autre que la sienne propre. La garde du défunt Haut-Roi qui protégeait le conseil commençait elle aussi à avoir ses nerfs mis à rude épreuve. Les Brise-fers étaient habitués à protéger des lieux dangereux mais vitaux de nos forteresses, pas à garder les murs d’une dispute interminable entre monarques.

Après plus de sept jours de délibérations, aucun Haut-Roi ne Régnait encore sur les montagnes. C’est au moment précis ou beaucoup commençaient à repartir vers leurs terres ancestrales, déçus par la tournure des débats, que l’attaque survînt.

II  – Ascension et Chute de Karadraath

Des flammes s’élevaient de montagnes éloignées de Khazad Mornarluhn, précisément aux endroits ou se trouvaient les douze cités-forteresses et leurs dépendances. Des rangers firent sonner le cor d’alerte de la cité à l’approche d’une ombre ailée.
L’inquiétude était palpable au sein du Khazad, seuls les brise-fers (habitués aux attaques de monstres, et à subir quotidiennement les pires attaques qui menacent notre peuple) gardaient leur calme. Quelle sorcellerie était à même de mettre en déroute une race toute entière avec une telle rapidité ? Puis la panique s’empara de tous les Nains présents lorsque des flammes fondirent sur les murs de la Cité depuis cette ombre qui se répandait.

Les 11 rois et les nombreux thanes présents ne manquaient pas de courage, mais ce n’est pas seulement avec du courage qu’une créature millénaire peut être vaincue. La vue d’un dragon a quelque chose de spectaculaire et de terrifiant qui vous glace le cœur, et celui-ci réduisait en Cendres tout ce qui se trouvait sur son passage. Les runes de protection de Khazad Mornarluhn protégèrent la Cité des flammes du monstre, mais pas ses habitants.

Ce n’est qu’une fois qu’il s’était emparé de tout l’or de la forteresse ancestrale de notre race que le dragon reparti aussi vite qu’il était apparu, laissant derrière lui des centaines de cadavres carbonisés. Mais la pire découverte fût celle des corps des onze rois de Maharbaal.

Privés de nos plus éminents chefs de guerre et stratèges nous étions aux abois. Bien des expéditions punitives furent tentées par quelques thanes et chefs de clans désireux de se venger. Aucun ne revint vivant.

Ceux qui avaient tout perdu n’avaient d’autre choix que l’exil, la marque du dragon était encore fraîche sur nos murs, et la crainte de son retour était dans toutes les consciences. Une partie des nôtres choisi l’exil chez les Humains, d’autres plus rarement furent accueillis chez les elfes. Seuls ceux qui avaient assez de rancune en eux pour consacrer leur vie à la mort de celui que nous nommons Karadraath L’annonciateur de l’Automne (en raison du fait qu’il s’éveille chaque année quand cette saison survient).
Le Culte des Tueurs naquît après l’attaque, ressuscitant une tradition des Nains que nous avions jusque là oubliée. Bien des courtes-barbes rasèrent leur  chevelure en une crête teinte, signifiant leur souhait de trouver la mort dans un combat glorieux pour venger les leurs.

Le salut des Nains n’arriva pas cependant des ces courageux frères d’armes ayant tout perdu, mais d’un jeune chef de clan de mineurs nommé ThorinYadrinsson.
Thorin et son clan creusaient des galeries sous Khazad Mornarluhn afin de palier aux effondrements dû à l’attaque du dragon. C’est alors qu’ils mirent à jour en la présence de votre serviteur qui écrit ces lignes, un temple inconnu mais portant des runes qui ressemblaient fortement à du Khazalide, sans qu’ils puissent les comprendre.
Après plusieurs jours de déblaiement le temple sortit de terre et une lumière intense émana de l’étrange autel. Sous une forme aux traits d’une femme aux traits fins mais  cruels se présenta à nous la Déesse Némésis. Elle nous remercia d’avoir libéré son temple, et nous expliqua qu’elle était enfermée ici depuis des temps oubliés de toutes les races. La déesse se décrit comme étant la déesse de la Justice et de la Vengeance. Elle nous expliqua que le Khazalide était un dérivé de la langue dans lesquelles étaient écrites les Lois, d’où la proximité de nos runes avec celles du Temple. Nous comprîmes également nos traditions rancunières ancestrales à travers ses explications sur la Loi luttant contre le Chaos.

Némésis n’avait que très peu de temps à nous accorder, expliquant qu’elle devait retourner auprès des autres Dieux, afin de combattre l’influence grandissante des « Quatre Sombres » et de « rendre Justice » à celui qui l’avait enfermé pour plusieurs siècles.  

Néanmoins pour nous remercier, la Déesse gracieuse au regard sévère remit à Thorin Yadrinsson « Vengryn-Baraz» (« Promesse-de-Vengeance/Justice » en fonction de ce que vos oreilles humaines entende car le Khazalide ne fait pas la distinction entre les deux), un puissant Marteau runique dont la puissance était décuplée en fonction de la résistance de l’adversaire, afin que la Vengeance que son porteur puisse être appliquée contre n’importe quel ennemi, fusse-t-il un Prince du Chaos.  Thorin ne savait pas comment remercier la déesse, alors elle lui offrit également une vision de l’Avenir, afin qu’il puisse nous guider sur un chemin « juste ». Elle nous fît comprendre avant de disparaître que quiconque implorerait désormais sa Justice serait entendu ou qu’il se trouve sur Ementhyr, et que le Temple empêcherait la magie noire de proliférer en ce lieu.
A cet instant les mineurs du Clan de Thorin comprirent qu’ils avaient face à eux un héros choisi par les dieux eux-mêmes qui guiderait leur peuple tout entier vers des Temps meilleurs, et ils lui jugèrent loyauté non plus comme chef de clan mais comme Haut-Roi. La nouvelle se répandit très vite dans Khazad Mornarluhn et tous voulaient voir celui qu’on présentait comme le nouveau Roi de Maharbaal.

Dès lors, Thorin Yadrinsson appela tous les Thanes du royaume à s’unir sous sa bannière pour se venger du terrible Dragon de l’Automne. Comme il n’était pas encore officiellement reconnu comme notre Haut-Roi, très peu répondirent à son appel, trop occupés à panser leurs plaies dans ce qui restait de leurs Khazads.
L’intégralité de son clan, le culte des tueurs de Monstres dirigé par un certain Tharnir Rage-Noire et plusieurs rangers de Khazid Kolthingaz (« Noirbois » Une forêt de Wuthroth (arbres de chênes à l’écorce sombre) dépendante de Khazad Mornarluhn) désireux d’être utiles à la cause des Nains répondirent cependant présent.

Plusieurs escouades furent  dispersées et allumèrent des feux à différents endroits des Monts de Maharbaal, afin d’attirer l’attention du dragon. Nombreux furent les malheureux à payer le prix de leur stratagème de diversion. Pendant ce temps, Thorin avançait dans le secret avec une partie des rangers de Kolthingaz vers l’antre du monstre ailé.
Ils placèrent des charges explosives aux  différents recoins de la caverne comme le leur avait expliqué Thorin qui connaissait par cœur les techniques de minage et de destruction des galeries. La tactique consistait à ce que Thorin attende seul l’écailleuse créature  millénaire au centre de son antre, prêt au combat pendant que les tueurs et les rangers se cachaient. Seule son armure runique le protègerait des flammes du dragon, et seul Vengryn-Baraz lui permettrait d’accomplir sa vengeance au nom du peuple Nain.

Lorsqu’il arriva, l’Annonciateur de l’Automne compris de part leurs traces de pas que des Nains avaient pénétré dans son antre et rugit de colère. Thorin lui ordonna alors de se soumettre sur un ton qui ne laissait pas place au doute, mais la créature ricana avant de fondre sur sa proie. Esquivant l’assaut, Thorin hurla aux rangers de faire exploser les charges, qui explosèrent alors et immobilisèrent le dragon en provoquant de forts éboulements.

La bête ne comprit que trop tardivement son erreur mais inonda la caverne de flammes comme une réplique emplie de fureur. Plusieurs tueurs et rangers furent carbonisés sans avoir le temps de s’apercevoir de ce qui se passait. Thorin profita de cet instant pour contourner le dragon et le frapper d’un grand coup de Vengryn-Baraz.

Les runes du marteau runique de Némésis s’illuminèrent jusqu’à briller comme du fer chauffé à blanc, et le cri du dragon se fît entendre jusqu’à plusieurs lieues à la ronde.

[jright]III – Ce qu’un Dragon, d’un Mineur peut apprendre.[/right]

Le monstre écailleux qui parcourait le monde depuis plusieurs millénaires ressentait pour la première fois la douleur, et la crainte. Alors que plusieurs tueurs s’avançaient pour l’attaquer il relâcha à nouveau un souffle incendiaire et réduit ceux-ci à des silhouettes carbonisées. Même la roche semblait rougir sous les assauts du dragon. Thorin, protégé par les runes de son armure, frappa du plus fort qu’il le pût et arracha au Dragon un cri qui ne signifiait rien d’autre que de la terreur.

L’inattendu se produisit, et le dragon qui se présenta alors sous le nom de Karadraath dans la langue Khazalide, le supplia d’arrêter ses coups.  Craignant d’être calcinés à leur tour aucun des tueurs et des rangers ne s’approcha de Karadraath de peur que ce soit une ruse de sa part. La voix d’un dragon est quelque chose de très difficile à entendre, qui résonne comme un volcan entrant en éruption et cinglante comme un éclair.

Thorin manipula alors Karadraath par le langage, lui ordonnant de déposer les conditions de sa reddition. Ainsi, il lui offrait une porte de sortie la tête haute, puisqu’il « choisissait » de se rendre malgré sa défaite. Craignant la puissance du marteau runique et ce sentiment nouveau de terreur qui l’inquiétait, Karadraath ne demanda que la vie sauve.
Le jeune nain répondit avec malice que s’il souhaitait avoir la vie sauve, Karadraath devrait à présent se soumettre à ses nouveaux maîtres. N’ayant que faire des richesses perdues par les anciens rois qui s’accumulaient dans les halls pour le prestige pompeux d’étaler ses possessions devant les autres, Thorin lui confia qu’il pourrait garder le trésor, mais sous la seule condition qu’il obéisse au porteur du Marteau Runique, et qu’il défende les terres des nains en cas d’attaque. « Tu es bien cruel jeune seigneur, mais tu m’as vaincu avec la puissance d’un authentique Drakk, je respecterai donc ces conditions ». Thorin n’arrivait pas à réaliser qu’il avait réussi à soumettre Karadraath à sa cause, accomplissant ainsi la volonté de Némésis.  

IV - De l’Ombre naquît un Roi.
A son retour de l’antre du dragon, Thorin fut accueilli par plusieurs groupes de Nains de Khazad Mornarluhn qui avaient perçus les cris de terreur de la bête millénaire.
Les nouvelles de ses exploits se répandirent à la vitesse ou Vengryn-Baraz avait frappé les écailles de Karadraath. Nul n’avait accompli de haut fait comme celui-ci à travers les millénaires de l’histoire de notre peuple. Du plus misérable chevrier des montagnes jusqu’au plus opulent des marchands de la Guilde des Artisans, tous reconnaissaient qu’un champion leur était envoyé par les dieux pour les guider. Refuser un tel présent était à leurs yeux comme insulter les dieux, ou de manquer aux traditions, et il était hors de question de le faire après des siècles d’errance, de guerre et d’isolement.

Dans toutes les Cités-Forteresses son nom était sur toutes les lèvres, de grandes fêtes en son honneur furent déclarées dans les jours et semaines qui suivirent. Tout le monde parlait désormais de Thorin Marteau-de-Vengeance, le champion des Dieux et de la race des Nains. Seul Thorin ne semblait pas particulièrement d’humeur festive, son regard sombre accompagnant le souvenir de la vision de Némésis.

Simultanément, Thorin fût demandé par des thanes de tout Maharbaal qui s’étaient réunis en Conseil des Anciens. Ils avaient respecté l’antique tradition des Nains en l’absence d’héritier de la couronne.

Yori Barbenoire, désigné comme nouveau chef du clan des Mineurs, renomma le clan « Vengrynssons-a-Khazad-Mornarluhn » (autrement dit, les fils de la Vengeance de Khazad Mornarluhn). Il eût également l’honneur de lui remettre l’Anneau des Rois, seule relique qui fût épargnée par l’assaut du dragon.

Thorin ne voulait pas du pouvoir dont il se méfiait grandement, il avait certes été chef de clan mais prenait ses décisions en concertation avec les siens, toujours de façon à ce que la plus grande partie du clan participe aux décisions. Il accepta donc la charge de Haut-Roi, mais profita de sa nouvelle puissance pour ordonner qu’une assemblée de tous les chefs de clans soit créée. Ce « Throng » se réunirait plusieurs fois par an afin de prendre les décisions importantes qui influerait sur le sort du peuple Nain. Limitant ainsi considérablement ses pouvoirs, Thorin avait l’esprit plus tranquille. Il gardait en revanche le commandement des armées, pour qu’il puisse continuer à défendre son peuple fidèlement à la vision de Némésis.

Les chefs de clan jurèrent tous fidélité au Nouveau Haut-Roi de Maharbaal lors de la cérémonie du « Serment d’Acier » qui précéda la cérémonie de Couronnement. Par la suite, Thorin se recueillit seul au sommet de la Tour de la Lune.

Némésis lui apparût pour le féliciter de sa victoire mais aussi pour lui annoncer que le Temps lui était désormais compté, car es forces du Chaos commençaient leur marche vers les terres des Hommes, des Elfes et des Nains.
Telle est la Noirceur d’Ementhyr, Telle est la raison du sombre regard du roi des Nains.

- Extrait des « Chroniques du Haut-Roi Thorin Marteau de Vengeance ».
Lorek Tharnir, Gardien de la Bibliothèque Ancestrale de Khazad Mornarluhn.
Edition complète des presses royales de Maharbaal.
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Kruger




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MessageSujet: Re: Chronique du Haut-Roi Thorin Marteau de Vengeance.   Chronique du Haut-Roi Thorin Marteau de Vengeance. I_icon_minitimeVen 1 Avr - 10:09

Bonne histoire. J'aime bien le côté récit dans le temps avec les âges sombres et les reconquêtes. J'ai hâte d'y mettre fin avec mes orques Very Happy
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Chronique du Haut-Roi Thorin Marteau de Vengeance.
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